Une réflexion avec l’équipe de circonscription, permettant de rendre efficientes les rencontres entre les enseignants du cycle 3 a abouti à l’élaboration de réunions inter-degrés, et inter-collèges autour d’une réflexion sur les compétences et connaissances propres à un domaine d’enseignement.
Des enseignants du premier degré et les professeurs de la matière ciblée se regroupent pendant 2 heures en présence d’un conseiller pédagogique de circonscription et du coordonnateur REP. L’intérêt de ce projet réside dans le fait que tous les enseignants de cycle 3 du premier degré se réunissent avec les professeurs des deux collèges enseignant la même matière pour échanger sur leurs pratiques. A tour de rôle, chaque collège accueille ces temps de réflexion. Cette année ces rencontres interdegrés ont pour thème l’histoire-géographie, ainsi que les sciences et technologies. L’année dernière ce fut le français et les mathématiques.
La rencontre, à travers les échanges entre des professeurs des écoles généralistes, et des professeurs de collège n’enseignant qu’une matière spécifique, permet d’enrichir les débats et d’avoir une vision plus précise de la manière dont sont dispensés les enseignements relatifs à cette matière dans chaque degré.
Comment se déroulent ces temps de réflexion ?
Les échanges se construisent à partir d’exemples de programmation tout en s’appuyant sur les programmes, et favorisent la confrontation des représentations didactiques des différents participants, et ceci dans une logique de co-formation.
Ces temps permettent de faire émerger des points de vigilance en français, en mathématiques, en sciences et technologie et en histoire-géographie qui permettront d’affiner les contenus d’enseignements proposés aux élèves. Ainsi certains outils ou certaines procédures efficientes émergent de ces échanges
Finalité de ces temps
A la suite de ce temps de réflexion, le CPC élabore une carte mentale qui précise les différents points de vigilance. Elle est ensuite envoyée à tous les enseignants.
Cette carte mentale est un outil d’aide dans ces domaines d’enseignement pour l’ensemble des enseignants du cycle 3 et notamment pour ceux qui débutent sur ce cycle.
Précisons également que l’un des objectif est également de créer du lien entre les professeurs des 2 degrés afin de favoriser des échanges sur le long terme, ainsi que d’assurer la continuité des programmes au sein du cycle3.
Pour l’année scolaire 2017/2018, les pilotes des CEC de la circonscription ont souhaité continuer le travail effectué par les enseignants du 1er et 2d degré autour de l’élaboration de cartes mentales. Les matières concernées seront l’histoire/géographie, et les sciences et la technologie
En 2016-2017, les groupes de travail ont abouti à l’élaboration d’une carte mentale en français et en mathématiques sur Romainville qui précisent les points de vigilances au sein du cycle 3 .
Un Rallye-Mathématiques inter-degrés CM1/CM2/6ème est organisé depuis plusieurs années au sein des deux réseaux REP Christine De Pisan et Victor Hugo, avec des enseignants des écoles des réseaux et des professeurs de Mathématiques des deux collèges.
Epreuve Rallye De Pisan
« En l’organisant, mon premier objectif a été de créer du lien professionnel, en faisant se rencontrer les enseignants du premier degré et les professeurs du second. Cela permettait aussi de faire tomber les préjugés que nous avions tous sur deux milieux professionnels avec des cultures différentes, mais avec le même objectif, faire réussir tous nos élèves.
Mon second objectif était de faire découvrir aux élèves de CM2 le collège, univers qu’ils intègrent l’année suivante, avec son organisation temporelle et spatiale différente de l’école, et son personnel varié. Il s’agissait aussi de « casser » l’image négative que certains parents ou élèves ont quelquefois de leur collège de secteur. Ainsi, le passage au collège qui, pour beaucoup d’élèves, représente une rupture et une source d’appréhension et d’inquiétudes, s’en trouve facilité. De plus, les élèves retrouvent l’année suivante, en intégrant le collège, un certain nombre d’élèves de 5ème et de professeurs avec lesquels ils ont travaillé lors des épreuves du Rallye-Mathématiques. Ainsi, ces repères les réconfortent.
Lors d’un Rallye-Mathématiques, les élèves sont confrontés à de « véritables situations de recherche ». Celles-ci provoquent la recherche par l’action, le raisonnement et l’argumentation. Chaque élève expose sa démarche de résolution, proche de la démarche scientifique, et en débat avec les autres. Le rôle de l’enseignant change: il n’intervient pas, reste dans l’observation et accède ainsi aux procédures employées par ses élèves. Participer régulièrement à des Rallyes-Mathématiques accroît les bons résultats en raisonnement, logique, démarches et permet d’acquérir de nombreuses compétences, tant mathématiques que transversales.
Notre Rallye-Mathématiques comprend trois épreuves. A chaque rencontre, une classe de CM2 rencontre une classe de 6ème pour résoudre 6 problèmes au choix sur un ensemble de 16 proposés. A chaque rencontre, sur un problème de leur choix, chaque groupe opte pour un joker qui lui rapportera le double de points s’il réussit ; par contre, s’il le rate, le double de points lui sera retranché. Chaque groupe débute avec un solde de 100 points au départ.Pour les années suivantes, nous réfléchissons à une élaboration des épreuves et une correction commune des problèmes.
Janvier/ Février: 1ère rencontre au collège avec pour objectif de se connaître à travers ces épreuves. Les deux classes sont réparties dans la même salle (réfectoire). Les élèves sont par groupe de 4 (2 CM2 + 2 6ème), voire 5. Ils résolvent les problèmes ensemble et choisissent celui sur lequel ils vont opter pour le joker. Cette épreuve n’est pas validée.
Mars/ Avril : 1ère épreuve d’entraînement validée au collège.
Mai : 2ème épreuve finale validée au collège.
Chaque année, tous les élèves qui participent sont valorisés par des récompenses en fin de Rallye-Mathématiques.
Je remercie tous les participants à cette aventure, riche de rencontres et d’investissement professionnels, d’échanges et d’apprentissages pédagogiques, ainsi que tous les encadrants.»
Corinne Stracka, Coordonnatrice des réseaux REP Christine De Pisan et Victor Hugo.
Epreuve Rallye De Pisan
Le Rallye-mathématiques CM1/CM2/6ème, organisé depuis quatre ans sur le réseau REP De Pisan, avec les écoles Fontaine des Prés 1 et 2, Croix Rouge 1 et 2, Merisier 1 et 2 et le collège Christine De Pisan, a mobilisé :
185 élèves et 8 enseignants et professeurs (8 classes) en 2013/14,
237 élèves et 10 enseignants et professeurs (10 classes) en 2015/16,
304 élèves et 17 enseignants et professeurs (14 classes) en 2016/17.
Le Rallye-mathématiques CM1/CM2/6ème, organisé depuis trois ans sur le réseau REP Hugo, avec les écoles Jules Ferry 1 et 2, Paul Eluard 1 et 2, Petits Ormes et Croix-Saint-Marc et le collège Victor Hugo, et qui a permis l’inclusion de la classe de SEGPA, a mobilisé :
229 élèves et 10 enseignants et professeurs (11 classes) en 2015/16,
147 élèves et 5 enseignants et professeurs (7 classes) en 2016/17.
« Les Rallyes-Mathématiques sont sources de motivation pour les élèves. L’entrée ludique de ces problèmes renforce l’engagement des élèves dans l’activité et fait naître une dynamique de groupe pour remporter la manche avec le maximum de points. La coopération entre les élèves et leur engagement dans un projet collectif sont renforcés par la constitution des groupes issus d’élèves de CM2 et de 6ème.
En proposant des problèmes pour apprendre à chercher, les élèves s’engagent dans une démarche de résolution en proposant une procédure personnelle. Les temps d’interaction au sein des divers groupes contribuent à développer leur esprit critique puisque les élèves sont invités à expliciter leur procédure et à l’argumenter, mais également à justifier leur raisonnement et à le confronter à celui d’autres élèves. Le débat mathématique y est favorisé.
De plus, les Rallyes-Mathématiques conduisent les élèves à effectuer des choix stratégiques collectivement, à tenir compte de l’avis d’autres élèves, à s’organiser dans les tâches à réaliser, à accepter que l’erreur devienne celle du groupe et celle d’un élève. Face à une difficulté, l’élève n’est pas seul mais utilise les ressources de chaque élève du groupe pour surmonter ses difficultés. Ils développent ensemble le goût de l’effort pour remédier à un obstacle.
Ce dispositif inter-degrés concourt donc à développer les six compétences du Socle commun de Connaissances, de Compétences et du Culture attendues dans le domaine des Mathématiques.
Axe du référentiel de l’Education prioritaire, le travail d’équipes entre les enseignants du premier degré et du second degré y est favorisé. Les Rallyes-Mathématiques sont des moments où les enseignants peuvent ainsi échanger pour harmoniser les pratiques et favoriser la continuité des apprentissages. »
Benjamin Garnier, CM1/CM2, Ecole Croix Rouge 2 , Réseau Christine de Pisan.
«Voici une petite synthèse du Rallye-Mathématiques auquel je participe depuis trois ans au collège Victor Hugo :
Les élèves de CM2 et de 6ème travaillent ensemble par petits groupes sur des sujets de mathématiques et unissent leurs efforts pour résoudre des problèmes. Cette liaison CM2/6ème est mise en œuvre pour permettre aux élèves de faire des mathématiques tout en prenant du plaisir. Les élèves apprennent à gérer le temps, à se partager le travail pour que chacun contribue à la réalisation du travail demandé.
Cette expérience est enrichissante car elle permet de donner aux élèves l’envie de chercher, c’est une stratégie pédagogique favorable à l’engagement et à la motivation des élèves. »
M. Chakar, Professeur de Mathématiques au collège Victor Hugo.
« Evénement annuel rassemblant les différents niveaux du cycle 3 (CM1/CM2/6ème), le Rallye-Mathématiques peut s’apparenter à une simple évaluation, donnant lieu à un comparatif du niveau des acquis entre les différents établissements de la circonscription.
Toutefois, si l’aspect compétitif peut embraser certains esprits et donner envie de progresser pour gagner, la participation à ces épreuves implique davantage, en terme de développement, des compétences humaines : le succès de l’entreprise passe en effet par la coopération et la stratégie.
Il appartient donc à l’enseignant de composer des binômes complémentaires en terme de potentiels mais également de tempéraments. De ce fait, cela demande une connaissance solide de ses élèves qui, eux-mêmes, doivent juger objectivement de leurs capacités afin d’apporter le meilleur d’eux-mêmes à leur équipe: choix judicieux des problèmes, prises de risques calculées ainsi qu’évidemment la gestion du joker.
Avec les partenaires de la classe de 6ème du collège, ils seront amenés à coopérer au sein d’un groupe en s’adaptant au mieux, mais également en sachant s’affirmer avec diplomatie lorsque c’est nécessaire.
Si le Rallye-Mathématiques offre à certains l’occasion de briller par leurs compétences et le fruit de leur travail, il permet à chacun de contribuer à sa manière à la réussite collective, en trouvant sa place dans son équipe. »
M. Ducamp, CM2, Croix Rouge 1, Réseau Christine de Pisan.
« Le travail en groupe n’est pas inné : il faut apprendre à écouter les autres, à négocier, à argumenter, à réfléchir ensemble, le tout en étant suffisamment silencieux pour ne pas déranger tout le monde. C’est une vraie compétence psycho-sociale à développer. Il faut dire que nos élèves ont l’habitude de travailler en groupe. Ils savent « comment faire ». Nous ne sommes pas sûrs que les épreuves se seraient aussi bien passées si nous n’avions pas déjà formé nos élèves à ce type d’organisation pédagogique. »
Olivier Meyer et Magali Fontaine, Ecole Croix Rouge 2, CM2 et CM1/CM2, Réseau Christine De Pisan.
Où comment des élèves de CM2 et de 6eme travaillent ensemble sur « les métropoles et leurs habitants » et sur la « ville de demain » en utilisant des outils techno-numériques.
Dans le cadre de la liaison cycle 3, des CM2 des écoles Jean Jaurès 1 et Paul Langevin ainsi que des 6e du collège Louise Michel ont eu l’occasion de s’initier ensemble à la prospection urbaine grâce à un projet interdisciplinaire autour du thème de géographie : “Habiter une métropole”. Sur une période relativement courte de sept semaines, les élèves de CM2 et de 6e mènent parallèlement des études complémentaires sur deux chapitres de géographie : “Les métropoles et leurs habitants” et “La ville de demain”. Les enseignants du collège interviennent ponctuellement en primaire pour “lancer” les travaux qui seront poursuivis soit par le professeur des écoles soit par les élèves de CM2 qui se rendent au collège pour découvrir les lieux et réaliser des séances technologiques et numériques. Le projet s’est terminé par la production d’une maquette alliant par technologie et outils numériques tel qu’ imprimante 3D, robotique et réalité augmentée.
Issue de la rencontre (concertations cycle 3) entre des enseignants du premier et du second degré (histoire-géographie et technologie), cette co-construction poursuit plusieurs objectifs. Tout d’abord, il s’agit de renforcer et d’étendre le travail de liaison qui existe au sein du réseau, de mutualiser les pratiques et de travailler sur l’acquisition des attendus de fin de cycle ainsi que sur la mise en place d’une méthodologie commune. L’enjeu est également de fluidifier le passage au collège, en habituant, par exemple, les élèves à certains fonctionnements du collège comme la pluralité des intervenants ou encore en les familiarisant avec les locaux.
Corinne Segovia Moliner, Coordonnatrice REP Clichy sous Bois
Sur les réseaux Rosa Luxemburg (REP+) et Gabriel Péri (REP), plusieurs classes de CM2 ont été accueillies sur un principe s’apparentant aux classes de découvertes au sein de leur collège. Les temps de récréation, d’entrées et sorties, les déplacements de salle en salle, qui sont les plus anxiogènes pour les élèves, et les parents, ne faisaient pas l’objet d’expérimentation en situation réelle.Se fondant sur ce constat du Comité de pilotage de début d’année qui montrait que les enseignants de CM2 étaient demandeurs d’une intégration plus grande au collège, plus complète que la seule demi-journée proposée chaque année, la modalité de « classe en résidence » a émergé.
Les collèges proposent tous les ans à leurs classes de troisième une période de stages professionnels d’une semaine ou deux, rendant ainsi disponibles des professeurs et des salles. Sous l’impulsion des pilotes, le Conseil Ecole Collège a permis de concevoir l’accueil de cinq classes au collège Rosa Luxemburg et deux classes au collège Gabriel Péri. En partant des emplois du temps des classes de troisième, ont été mis en concordance les vœux des Professeurs des écoles, les disponibilités des Professeurs du collège et les salles libérées. Il n’a pas été possible de bénéficier de la restauration sur place, ce qui a limité à la matinée le temps de présence des classes de CM2.
Sur la base du volontariat, les professeurs du collège disponibles ont co-construit des séances d’enseignement avec leurs collègues d’élémentaire. La relation directe entre les professeurs de cycle 3 (école et collège) n’a pas toujours pu être investie pour concevoir ensemble ces temps d’enseignement, ce qui nourrira une réflexion des pilotes pour coordonner les temporalités différentes à ce jour.
Cet élément n’a pas empêché les élèves de se transformer en véritables collégiens, le temps d’une semaine, toutes les matinées. Des cahiers de correspondance adaptés au projet leur ont été remis avec des emplois du temps et photos d’identité à coller, afin qu’un contrôle de leurs entrées et sorties puisse être effectué, comme dans leur future vie d’élèves de 6e.
Les élèves de CM2 ont ainsi pu bénéficier de cours menés par les professeurs du collège, manipuler le matériel en salles de sciences, faire des recherches au CDI ou encore découvrir l’exposition « Moi, jeune citoyen » avec un intervenant de la mairie d’Aubervilliers. Les écoliers ont appris à se déplacer et se repérer d’une salle de cours à une autre, sans perdre de temps dans les couloirs et se sont confrontés à la cour de récréation, parfois impressionnante pour certains.
Bilan du dispositif :
des élèves mieux préparés à changer d’univers par leur semaine d’immersion dans l’environnement du collège,
une liaison concrète en inter-degrés entre professeurs qui a permis de se connaître, de collaborer et qui sera le levier pour nourrir une culture professionnelle commune et partagée. A poursuivre…
M.BELLEC, Professeur agrégé d’EPS et Mme BELLEE, Coordonnatrice du Réseau d’Education Prioritaire Politzer, reviennent sur cette expérience.
Pour la deuxième année consécutive, dans le cadre d’une réflexion autour de la liaison écoles-collège (cycle 3), une équipe de professeurs du collège Politzer et des écoles qui en dépendent ont décidé de mettre en place des pratiques inter-degrés qui répondent à l’objectif d’une amélioration du climat scolaire. Cet objectif s’opérationnalise notamment à travers la création de moments de partage et de convivialité qui permettent la rencontre des acteurs du Réseau ; l’harmonisation des pratiques autour de choix cohérents au regard des compétences réciproques des acteurs, au service du parcours d’apprentissage des élèves concernés par le Réseau ; la création d’outils et de méthodes construits en commun permettant une continuité dans les apprentissages envisagés.
Harcèlement, photos sur les réseaux sociaux, usage démesuré des jeux vidéos, des « amis » qui ne veulent pas que du bien…Comment guider son enfant dans son usage des écrans?
Le 16 mars 2017, les parents d’élèves du Collège Joliot Curie et des écoles du centre-ville de Pantin ont été conviés par l’équipe du Collège à une représentation de théâtre-forum sur le thème des ados et des écrans de la Compagnie Entrées de jeu. Cette action de co-éducation est financée par le Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents du 93 (REAAP).
Les acteurs ont joué deux fois la pièce de théâtre mettant en scène les situations ci-dessous. Lors de la deuxième représentation, les spectateurs peuvent à tout moment interrompre les acteurs et monter sur scène.En permettant aux spectateurs de monter sur scène et d’incarner un des personnages de la pièce, le théâtre-forum permet d’échanger tout en se distanciant.
1. Le cyberharcèlement et la loi du silence. Une bande d’amis regardent des vidéos sur des smartphones. Matthieu, peu intéressé, s’éloigne. Il devient alors la cible d’un cyberharcèlement et se mure dans le silence. Sa mère utilise-t-elle la bonne méthode pour savoir pourquoi le téléphone de son fils sonne sans arrêt? Les professeurs du collège se soucient-ils suffisamment de cet élève qui d’un seul coup se met à manger tout seul?
2. Les dangers des réseaux sociaux et des chats avec des inconnus. Manon chatte avec un inconnu. Il la comprend mieux que personne, il a vu qu’elle se sentait seule sur sa photo de profil. Va-t-elle accepter son invitation à se rencontrer ? Que va faire sa meilleure amie, seule à être au courant de ces échanges?
3. La violation de la vie privée et la question du droit à l’image. Des photos compromettantes de Samantha sont prises lors d’une soirée. Alors qu’elle a donné son accord, sous l’effet de l’alcool, pour qu’elles soient diffusées, elle regrette son geste quand elle devient la cible de moqueries. Elle lance un appel au secours sur les réseaux sociaux. Trop tard?
4. Les addictions aux jeux vidéo et l’isolement. Malvin joue plus qu’il ne faut ; il en perd la notion du temps, de la famille, des copains et bien sûr du travail scolaire. Ses parents sont perdus, comment le faire sortir de sa chambre?
Source: entrées de jeu.
La solution miracle n’existe pas, mais des pistes ont été évoquées:
Se faire aider par un tiers quand la communication est complétement rompue avec son enfant (ami, famille, professionnel).
En parler avant afin que l’enfant sache qu’il ne se fera pas disputer s’il vit une de ces situations.
Ne pas interdire, débrancher brusquement, mais établir des limites.
Réfléchir à sa propre attitude en tant qu’adulte utilisateur d’écran.
Jouer avec l’enfant à ses jeux-vidéos.
Respecter les âge légaux d’utilisation des réseaux sociaux (Facebook est interdit aux moins de 13 ans) et des jeux vidéos.
2 classes de CM1 et de CM2 ont travaillé avec la professeure documentaliste du Centre de Documentation et d’Information (CDI), ceci afin que les élèves se familiarisent avec ce lieu ressources et de travail et que des échanges entre professionnels du collège et enseignants du premier degré se créaient. Objectif donner envie aux élèves de lire…
Lors des rencontres inter-degrés, le diagnostic a mis en avant des difficultés et un faible intérêt parfois des élèves pour la lecture. Une présentation du CDI du Collège aux enseignants du premier degré dans le cadre des temps REP+, ont conduit à construire des actions pédagogiques en lien direct avec le CDI.
La maîtrise de la langue et de la lecture sont des éléments essentiels de la formation des élèves. La mise en place d’un défi-lecture avec une classe de CM2 (avec prêts de livres par le CDI) et la création d’un prix littéraire avec une classe de CM1 de l’école élémentaire Henri Wallon participent à ces objectifs.
Ces séances co-animées s’inscrivent dans une démarche semestrielle visant à croiser les pratiques et les expériences pédagogiques autour de la lecture.
Le déroulement des séances se réalise alternativement dans les classes de l’école élémentaire et au CDI afin que le centre documentaire devienne un espace familier.
L’évaluation des élèves est basée sur les progrès observés par les enseignantes des classes (emprunts, partages de lecture, choix des livres empruntés, intérêts pour certains genres, …) et sur l’aisance à se repérer dans le CDI et utiliser les ressources .
Ces premières actions autour de la lecture ouvrent un nouveau champ de possibles avec les enseignants du premier degré et seront reconduites l’année prochaine avec de nouvelles propositions (participation à la semaine de la presse, travail autour d’expositions, choix de livres pour le CDI, etc.), qui auront pour objectif : donner envie d’entrer dans l’univers de la lecture, proposer des ouvrages diverses, adaptés aux futurs élèves de 6ème, créer des passerelles autour de la culture littéraire entre l’école et le collège.
Ces séances co-animées s’inscrivent dans une démarche semestrielle visant à croiser les pratiques et les expériences pédagogiques autour de la lecture.