DSDEN 93 - L’éducation en Seine-Saint-Denis

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2023, l’UNSS 93 a organisé un festival des sports de combat au Blanc-Mesnil, essentiellement animé par des femmes. L’objectif était de montrer que ces sports peuvent être pratiqués par tous, femmes et hommes.

C’est dans ce contexte que des élèves du collège du Parc d’Aulnay-sous-Bois se sont transformés en véritables petits reporters pour proposer l’article ci-dessous qui retrace l’événement, un exercice pratique d’éducation aux médias.

Le 8 mars 2023, les associations sportives (AS) du collège et les jeunes reporters du club journal ont eu la chance de participer au festival des sports de combat, organisé par l’UNSS du 93. Le festival avait lieu dans la maison des arts martiaux du Blanc-Mesnil qui est toute neuve. C’est la cinquième fois que cet événement avait lieu. Cette visite était une formidable occasion pour les élèves de s’initier à des sports qui ne sont pas forcément enseignés au collège. Il y avait plusieurs établissements présents ce matin-là avec des élèves très motivés.

Les sports présents étaient divers, on y trouvait de la boxe thaïlandaise, du judo, de la lutte, du taekwondo, du karaté et de la boxe française. De nombreux professionnels sont intervenus ainsi que des professeurs d’EPS et des élèves qui assistaient les professionnels du sport.

Déjà, rappelons-nous, qu’est-ce qu’un sport de combat ? Un sport de combat appartient à une famille d’activité sportive proposant le plus souvent comme forme compétitive un affrontement entre deux combattants. Beaucoup de ces sports sont dits "pieds-poings".

Notre collège a pu participer à quatre ateliers sur la matinée, on tournait toutes les 40 minutes. Six sports étaient présents dans la salle : le judo, la lutte, la boxe thaïlandaise, la boxe française, le karaté et le taekwondo.

Dans la salle, nous avons pu voir deux photos de championne des JO : Madeleine Malonga et Margot Pinot, car ces deux médaillées olympiques font parties du club l’Etoile Sportive de la ville. Il y avait aussi des champions et des internationaux dans la salle qui menaient les ateliers. Gwladys Epangue, double championne du monde et originaire de La Courneuve, menait l’atelier taekwondo. Il y a eu aussi Lilas Zouahi, une arbitre internationale de savate, autre nom de la boxe française. Elle est en parallèle professeure d’EPS.

Les autres intervenants étaient soit professeurs d’EPS soit instructeurs au sein de clubs dans la région parisienne. Certains avaient pris des élèves pour les assister. Julie Vincent animait l’atelier judo. Elle enseigne ce sport dans le 16ème arrondissement de Paris. Elle nous a expliqué que c’était son premier festival et qu’elle avait principalement participé au festival car c’était la journée internationale du droit des femmes et qu’elle trouvait cela important de valoriser les femmes dans un domaine sportif qu’on aurait tendance à définir plus masculin. C’était le cas aussi pour Lia, une professionnelle qui a 45 ans et qui fait de la boxe française depuis 16 ans.

Nous avons aussi interviewé l’assistante d’une professeur de karaté qui s’appelle Koro et qui a 15 ans. Elle nous a expliqué qu’elle était venue parce que sa professeure lui avait proposé et qu’elle a fait l’AS de la 6ème à la 3ème. Elle nous a également renseigné sur comment le karaté fonctionne ; c’est un sport de combat où il y a du "Kata" (chorégraphie) et de la logique. Un autre élève, Kilian, était sur le stand de la boxe thaïlandaise. Il en fait depuis 3 ans et considère que c’est un des sports les plus complets.

L’organisateur de ce festival est le directeur du département de l’UNSS, Jean-Philippe Damie, qui est notamment judoka, 4e dan (il peut faire des compétitions nationales).

Le gymnase était grand avec beaucoup de matériel professionnel, il y avait six ateliers, de grands rideaux qui les séparaient pour qu’il y ait moins de bruit. Une grande partie des professionnels du sport nous ont fait remarquer le confort et la grandeur que la salle nous offrait.

Il y avait 15 élèves du club journal et 15 élèves des AS du collège du Parc.

Nous nous sommes sentis accueillies par les organisateurs. Ceux-ci étaient contents des groupes qu’ils avaient eus. Ils ont trouvé que les enfants présents étaient assez compréhensifs aux consignes. Les enfants, eux, étaient heureux de découvrir toutes ces disciplines.

Les élèves se sont sentis prêts à combattre et ils étaient très excités. C’était une découverte pour certains comme Nathanaël, en 6ème1, c’était son premier festival et il a trouvé ça très très bien.

Nous avons pu aussi interviewer trois journalistes du Petit Parc, le journal du collège Le Parc : Selena, Lila et Camélia. Toutes les trois nous ont expliqué leur passion pour la rédaction et ce moment qu’elles apprécient beaucoup durant lequel elles peuvent mener leur enquête comme de vrais journalistes. Camélia, quant à elle, a affirmé qu’elle était venue surtout parce qu’elle aimait bien Mme Loux mais l’expérience était très chouette et qu’ils ont pu pratiquer avec leurs camarades.

► Le journal "Le petit Parc" n°11 - avril 2023

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